À propos

ARTS ET PAIX, les arts vivants et la prévention des extrémismes et des radicalismes violents.

Le projet

“ARTS ET PAIX, les arts vivants et la prévention des extrémismes et des radicalismes violents” vise à montrer et à mettre en valeur la démarche des acteur⸱ice⸱s culturel⸱le⸱s qui mobilisent les arts vivants, en particulier ici le théâtre, comme outil de prévention de la radicalisation violente. Il met également en avant la manière dont les publics réceptionnent ces spectacles et l’impact que les messages véhiculés peuvent avoir sur eux. À travers ce webdocumentaire, l’objectif est de valoriser la culture comme médium de sensibilisation et de prévention.

Le webdocumentaire est construit comme un "guide pratique" présentant des expériences diverses. Il est divisé en quatre vidéos d’une dizaine de minutes. Chacun de ces quatre chapitres correspond à une étape du processus de création d’un spectacle ou autre forme d’art vivant. La construction de l’œuvre constitue ainsi le fil conducteur du guide. Nous suivons, pas à pas, avec les différent⸱e⸱s intervenant⸱e⸱s les questionnements liés à chaque étape de la production d'un spectacle : les anecdotes, les doutes, les risques, les obstacles à éviter, les solutions trouvées, les leçons tirées et les histoires inspirantes.

Au total, douze artistes et douze démarches artistiques sont mises en avant. Elles proviennent de cinq pays différents : Belgique, Cameroun, France, Mali et Tunisie.

La démarche

Le webdocumentaire a été imaginé comme un recueil de témoignages d’artistes dans cinq pays de la Francophonie. À travers une expérience interactive, il se présente sous forme de pistes concrètes d’actions et de bonnes pratiques pour motiver, inspirer et mobiliser d’autres acteur⸱ice⸱s du secteur culturel dans leur démarche et dans leurs projets.

Les objectifs de ce webdocumentaire sont multiples. Il s’agit de mettre en avant les nombreux atouts des arts vivants. Avec cet outil, nous avons voulu explorer le lien créé entre les œuvres et leur public dans la création d’espaces de réflexion collectifs. Le but est également de donner l’opportunité à d’autres artistes de s’approprier cette thématique de société et susciter l’envie de la développer au sein de leur propre démarche.

Nous voulons aussi mettre en valeur la mobilisation simultanée des artistes autour de la question de l’extrémisme violent au sein de certains pays de la francophonie, avec une attention particulière aux spécificités de chaque culture.

Quant à la démarche journalistique, nous nous sommes intéressé⸱e⸱s dans un premier temps au rapport qu’entretient chaque intervenant.e avec la thématique des extrémismes et radicalismes violents en tant qu’individu, en tant qu’artiste. Et ce, par rapport à sa culture et à sa pratique. Et dans un deuxième temps, nous avons questionné les artistes sur la concrétisation de leur approche sous forme d’arts vivants.

Les entretiens ont été menés en 2021 au Mali, au Cameroun, en France, en Tunisie et en Belgique. Nous avons pris le temps nécessaire avant chaque entretien afin de nous imprégner de l’univers des personnes interviewées. Nous nous sommes laissé⸱e⸱s porter au fil des rencontres par ce que les artistes avaient envie de transmettre et de partager au sujet de la réalisation d’une œuvre de prévention et de sensibilisation. Le résultat manifeste de réelles affinités au travers de toutes ces démarches.

Pour aller plus loin

  • Sur le site internet du Réseau de prise en charge des extrémismes et des radicalismes violents (Fédération Wallonie-Bruxelles), avec une sélection d’analyses pour mieux comprendre les enjeux liés aux processus de radicalisation violente et une sélection de ressources pédagogiques à destination des enseignant⸱e⸱s, des travailleur⸱euse⸱s de jeunesse et des animateur⸱ice⸱s socio-culturel⸱le⸱s pour aborder la question de la radicalisation violente avec leurs publics.
  • Sur le carnet de recherche réalisé par l’école thématique française CNRS qui recense les séminaires, publications et financements sur les questions de radicalisation et de prévention de la radicalisation.
  • Sur le site du CNEPCI (Centre National d’Education Populaire et Civique au Cameroun) des œuvres littéraires produites par des jeunes pour prévenir la radicalisation et l’extrémisme violent et sensibiliser leurs pairs.
  • Sur le site du Projet Someone de la Chaire UNESCO en prévention de la radicalisation et de l'extrémisme violents, deux initiatives "Paysage de la haine" et "Paysage de l’espoir" mobilisent les arts vivants pour prévenir les discours haineux et renforcer la résilience face à la radicalisation qui mène à l’extrémisme violent.